
Quelques témoignages de membres de notre Loge.
Jacques : Il y a eu une époque où je me posais plein de questions. "Quel sens donner à sa vie?" "Quelle est la véritable place des hommes dans notre monde, dans l'Univers?"… Enfin des questions du genre "qui suis-je?, "Ou vais-je?", etc. La plupart de mes amis, à l'époque, quand je leur en parlais me disaient "mais arrête donc de te prendre la tête!"… Mais je continuais à me poser mes questions, et comme je ne trouvais personne à qui en parler, je commençais sérieusement à tourner en rond… Et puis, une opportunité m'a permis d'entrer en Franc-Maçonnerie. Et là, j'ai rencontré des hommes pour qui le questionnement n'était pas une perte de temps. C'était même plutôt un mode de fonctionnement naturel. Alors je me suis senti beaucoup mieux avec mes interrogations. J'ai même trouvé quelques réponses. Et j'ai surtout trouvé encore plus de questions!... Mais là, c'était plutôt positif : je n'étais plus seul à chercher.
Alain : J’avais une vie bien remplie, activités professionnelle et familiale, qui semblait m’apporter ce que l’on peut espérer dans notre monde agité, mais il me manquait un 3ème point d’appui pour être stable.
Un collègue et ami avec qui je discutais fréquemment m’a parrainé au Bon Vouloir voici déjà plus de 35 ans…
Petit à petit, sans abandonner ma vie extérieure, j’ai pris conscience qu’il existait une vie intérieure, pouvant donner un sens à notre action. Capable de permettre le discernement en fonction de d’autres valeurs que celles liées uniquement au monde matériel.
Grace à cela et aussi à l’exemplarité de frères plus âgés que moi, disparus aujourd’hui, je pense avoir progressé dans ma recherche d’harmonie avec moi-même.
Cette harmonie permet d’être différent dans le monde extérieur et aussi d’être en mesure d’aborder avec plus de sérénité l’ultime épreuve qui termine notre passage sur terre.
Jean-Antoine : Ne pas savoir les choses mais les vivre.
Aussi loin que je me souvienne je me suis interrogé sur le mystère de notre existence, j'ai longtemps cherché seul ou dans des voies établies, religions, bouddhisme zen, hindouisme, ce n'était pas insatisfaisant mais il me manquait toujours quelque chose. Un jour j'ai eu la chance que l'on m'ouvre la porte de la Franc-Maçonnerie et plus particulièrement du "Bon Vouloir", j'y ai trouvé une communauté d'hommes en recherche comme moi, une méthode, un lieu, une fraternité, un échange, un regard miroir bienveillant qui me revoie l'écho de ma quête et me permet parfois de l'entendre alors que jadis elle se perdait dans l'espace. Voilà trente ans que je suis au "Bon Vouloir" et j'y trouve toujours mon bonheur. |